13 décembre, 2009

2065 et la science. Sommes-nous des extraterrestres ?


Pour des chercheurs de l’Université de Manchester, il n’y a plus de doute. L’atmosphère de la Terre ne peut en aucune façon provenir du dégazage de son manteau comme il est encore écrit dans de nombreux manuels. Leurs analyses isotopiques obligeraient à trouver une autre explication, celle des comètes par exemple.

Les arguments en faveur d’une origine extraterrestre de l’eau des océans se sont multipliés depuis quelques années. Un consensus ne semble pourtant toujours pas s’être réalisé dans la communauté scientifique. Si Greg Holland et Chris Ballentine ont raison, alors le cas de l’origine de l’atmosphère de la Terre semble bel et bien réglé, lui. Or, comme le font remarquer les auteurs d’un article publié récemment dans Science, si l’atmosphère de la Terre n’est pas le résultat du dégazage volcanique pendant l’Hadéen et au début de l’Archéen, cela rend d’autant plus improbable une explication de l’eau des océans par le même phénomène.

Les progrès de la géochimie isotopique aidant, il est devenu possible de mesurer d’infimes différences entre des rapports d’isotopes dans des matériaux. Ces derniers sont des traceurs des échanges de matières entre différents systèmes dans des conditions de températures et de pressions données. Ils permettent aussi de dater à quelles époques de tels échanges se sont produits. On sait ainsi grâce à eux quand le noyau de la Terre s’est formé par différentiation du manteau.

Notre atmosphère est-elle la deuxième qu'a connue la Terre ?

09 mai, 2009

Trouver la baie de prydz en Antarctique.


Bonjour,
Une façon rapide pour trouver l'emplacement de la baie de Prydz en Antarctique est de tirer une ligne droite à partir de l'île de la Réunion en passant par l'archipel des Kerguelens. Cette ligne aboutira à proximité de cette fameuse baie, dénommé par les spécialistes, "la côte d'azur" de l'Antarctique. La baie n'est pas prises par les glaces, les navires peuvent s'approcher près de la terre et les eaux sont calmes contrairement aux 40° et 50° rugissants qu'il faut affronter pour arriver enfin à cet eldorado de paix du continent Antarctique. Avec les sud Africains, les chinois, les russes et maintenant les Indiens qui s'installent sur les collines de Larsemann, hauteurs dominant cette région. Description La station qu’il est proposé de construire sur un promontoire sans nom entre Stornes et la péninsule de Broknes dans la zone des collines Larsemann (69°24’-690 25’ de latitude Sud et 76°10’-76013’ de longitude Est) est un oasis côtier libre de glace qui se trouve en bordure de la baie Prydz. Elle est située grosso modo à mi-parcours entre l’extrémité est de la banquise Amery et la ligne de démarcation sud des collines Vestfold.
L’endroit proposé pour la construction de la station est intéressant non seulement pour des raisons scientifiques et logistiques mais aussi parce que le sol y est libre de glace et qu’il est facile d’y accéder par la mer. Cette zone, y compris les îles et promontoires, offre une excellente possibilité de faire des études approfondies sur les structures géologiques et la tectonique, en rapport notamment avec le Gondwanaland, la paléoclimatologie, la géophysique de la terre solide, les conditions atmosphériques de l’espace et la météorologie, l’océanographie, la biologie marine, la microbiologie et les sciences de l’environnement notamment.
La base de recherche proposée devrait avoir une durée de vie de 25 ans. Elle y accueillera 25 personnes pendant l’été et quinze pendant l’hiver. Conçue comme elle le sera, la station pourra résister aux conditions environnementales très rigoureuses qui règnent aux collines Larsemann, répondant ainsi aux normes environnementales qui sont arrêtées dans le Protocole de Madrid. L’accent sera mis sur l’utilisation de sources d’énergie de remplacement telles que l’énergie éolienne et solaire et ce, afin de réduire le recours à des combustibles fossiles.
A bientöt
JJDY